la Sokimo s’inquiète de l’impact de la fusion Barrick/Randgold à Kibali
Dans un communiqué, la Société minière de Kilo-Moto SA (Sokimo), contrôlée par l’État, proteste contre la fusion sans concertation des deux géants du secteur, qui introduirait selon elle un nouveau partenaire dans la mine d'or de Kibali en lieu et place de Randgold Resources, actuellement actionnaire à 45 %.Quatre jours après l’annonce de la fusion entre le numéro un mondial de l’or, Barrick, et le deuxième producteur africain, Randgold Resources, l’opérateur public du secteur aurifère en RDC, Sokimo, s’insurge dans un communiqué contre « cette énième illustration d’opérations de cession de contrôle entre grands groupes mondiaux, conçues et structurées pour s’imposer sans discussion préalable dans les pays d’où sont extraites les ressources qui font leur richesse ».